L'accès au logement social par le droit au travail: une priorité
« EmanCité» est aussi une association qui a pour vocation, ente autre, de conditionner l’accès au logement social par le droit au travail.
Le principe de sa mission consiste à signer des partenariats avec les organismes d’hlm, les propriétaires issus du privé d’une part et les entreprises d’autre part. Les dossiers des candidats les plus défavorisés (couple avec enfant au chômage et revenus très bas) sont prioritaires. L’association se charge dans un premier temps de leur décrocher un travail (CDD de 20h ou CDI) avant de leur attribuer un logement disponible dans son parc immobilier qui lui sera octroyé et placé sous le label « logement émancité » par les Offices HLM et les propriétaires du privés ayant accepté de participer avec une aide de l’état à ce combat pour « un toit pour tous ».
Si le locataire perd son job pour des raisons indépendantes de sa volonté, il conserve son label pendant un an, le temps de rechercher activement un nouveau job par ses propres moyens avec le soutien de l’association. Et s’il ne retrouve pas un job au bout d’un an et sans raison valable, il perd de plein droit et sans possibilité de recours, les avantages que lui confèrent son logement au label « émancité » à savoir : une faible participation du locataire et une aide complémentaire de l’Etat pour un logement proposé par le privé en plus de la CAF.
Après un an d’occupation, le locataire actif se verra augmenter le loyer à hauteur de 50% de sa faible participation initiale. Exemple : s’il paye 100 € par mois, il payera un an après 150 € du fait qu’il soit actif et qu’il ait eut le temps de remonter la pente. Il permettra ainsi à l’Etat de se désengager progressivement pour aider d’autres personnes tout aussi démunies.
Note aux visiteurs
Les services sociaux et les associations d’aide aux plus démunis mettent en évidence les difficultés grandissantes des ménages les plus modestes pour accéder à un logement ou pour s’y maintenir. 5 154 000 personnes sont en situation de réelle fragilité à court ou moyen terme.
Ce difficile accès au logement contraint les ménages à faibles ressources à vivre dans des quartiers accessibles mais souvent dépréciés. De ce fait, ces populations continuent à se concentrer dans les mêmes territoires.